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Je suis contente car ce mois-ci, j’ai réussi à me motiver et faire un peu plus que d’habitude.
Chemisier
On commence avec un chemisier en popeline de coton. Modèle « Place Colette » chez La droguerie.
Ce que j’aime bien chez La droguerie c’est d’avoir des des patrons pré-imprimés en couleurs en format A0, ce qui me permet d’avoir un patron prêt à l’emploi. C’est un chemisier tout à fait classique avec 2 pinces poitrine, un col de chemise tout à fait ordinaire et des fentes invisibles que j’apprends à faire pour la première fois. C’est la première fois que je fais des manches longues avec poignets. J’ai complètement raté les poignets et ne me sens pas capable de les découdre, mais au moins le col n’est pas trop mal. J’ai même modifié un peu le patron pour avoir des pattes de boutonnage légèrement plus larges et un chemisier plus court.
Le tissu utilisé est le même que pour la chemise de JB mais dans une autre couleur, c’est tout. Je l’ai acheté chez My Little Coupon 29,4€ pour 3 mètres.
- Couleur : Blanc cassé
- Laize : 150cm
- Composition : 100% Coton
- Poids: 190g/ml – 126g/m2
Je ne suis pas très contente des finitions, les erreurs dans le col et poignets ainsi que la longueur des manches… se voient beaucoup trop, donc le chemisier ne sera jamais terminé. Je vais en refaire un autre.
J’avoue qu’au bout de seulement quatre mois, je me demande sérieusement si je manque cruellement de talent et de dextérité. Les vêtements que je fais sont à peine portables et moins bien faits que Shein. Et surtout, ça ne me fait nullement plaisir de m’asseoir devant la machine à coudre.
C’est quand j’ai créé un patron en copiant le design de mon t-shirt préféré et cousu sur une toile en coton pour tester le patron que j’ai eu le déclic. Comme il s’agissait d’une toile, je ne faisais aucunement attention aux finitions, je cousais très vite et j’ai beaucoup aimé l’expérience. Je me suis rendu compte que je faisais beaucoup trop attention aux finitions, et essayais tellement d’atteindre la perfection (que je n’arrive pas pour le moment) que ça me frustrait et me rendait démotivée. Alors que si je continuais à coudre, à faire des erreurs, je finirais quand même par atteindre la perfection un jour, tout en prenant du plaisir à coudre pendant mon apprentissage.
Ensemble en viscose & lin Sézane
Ma sœur s’intéresse à cet ensemble mais il n’est plus disponible à sa taille. Même en passant chez la boutique Sézane à Lille, je n’ai pas pu en trouver. J’ai décidé de lui coudre l’ensemble.
Sézane utilise un tissu 61% Lin, 36% Viscose, 3% Élasthanne. J’ai trouvé un tissu à peu près équivalent mais qui va se froisser un peu moins chez Craftine « Tissu Lin lavé Viscose uni Terracotta » (45,63€ pour 2,7 mètres). Sur la photo du site, ça a l’air un peu plus orange, mais quand je l’ai reçu, je l’ai trouvé un peu plus rose.
- Composition :70% Viscose 30% Lin
- Poids :230 g/m²
- Certificat :Oeko-Tex Standard 100
- Couleur :Terracotta
Pour cet ensemble, la jupe n’a pas posé de problème. Je l’ai découpée et cousue en un après-midi. Même si j’ai dû faire 3 pièces d’étude pour enfin arriver à poser une fermeture invisible, elle est à peu près invisible. Pas parfaite, mais ça passe.
Pour le haut, j’ai fait une toile en coton avant de conclure que mon patron fait maison n’était peut-être pas si bien que ça.
Ensuite, j’ai essayé un patron sur Etsy mais la photo ne ressemblait nullement au patron fourni. J’ai cousu cette version Etsy avant de jeter l’éponge : le patron n’était vraiment pas top. La vendeuse s’est excusée et m’a refait un autre patron mais qui n’allait toujours pas.
La 3ème tentative est la bonne. J’ai repris mon patron fait maison en ajustant un peu. C’est la 3ème fois que je couds une parementure et cette fois, c’est la bonne.
C’est donc ça le secret de la couture : la toile en coton n’est pas seulement pour vérifier le patron, c’est une sorte de pièce d’étude sur laquelle on peut faire toutes les erreurs. On apprend de nouvelles techniques, on se trompe, plusieurs fois… on ne se met pas de pression. Et quand on fait enfin le vêtement sur le bon tissu, c’est automatique, on ne se trompe plus et on kiffe. Dorénavant, je vais faire systématiquement une version en toile de coton, une version dans le vrai tissu (n’ayant pas beaucoup d’expérience en couture, il me faut coudre longuement sur un nouveau tissu pour bien régler les tensions et voir comment travailler avec).
Je pensais galérer avec ce tissu mais il est finalement très agréable à coudre. Par contre, en nettoyant la machine à coudre, j’ai mal remis la bobine en bas ce qui a cassé 5-6 aiguilles 🙁
Au moment de faire les boutonnières et les boutons, je me trompe d’emplacement et le top est un peu ouvert au niveau de la poitrine. J’ai dû ajouter un bouton invisible.
Rien n’est encore parfait mais je pense que c’est un ensemble que ma sœur peut porter car les défauts sont seulement visibles à l’intérieur. Si j’avais une surjeteuse, les finitions auraient été parfaites sur ce type de tissu.
En tout cas, ça m’a fait plaisir de trouver enfin l’astuce pour mieux profiter de mes longues heures de couture : pas de pression, et accepter les défauts car la couture est surtout de l’expérience, il faut faire, refaire… La prochaine fois, pour le col de chemise/chemisier & pour la surjetteuse, je prendrai le temps d’aller à la boutique de couture de ma ville pour louer une piqueuse plate & une surjeteuse.
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